L’activité physique, pour qui?
L’activité physique concerne tout le monde, tous âges confondus!
Pour l’enfant
L’activité physique est essentielle à la croissance de l’enfant.
Une pratique régulière lui permet de développer ses facultés physiques (force, souplesse, endurance) et psychomotrices (coordination, agilité, équilibre, etc.), ses capacités cardio-vasculaire et respiratoire, et stimule sa croissance osseuse.
Elle permet également de prévenir les risques de surpoids. Selon une étude coordonnée par le Centre international de l’enfance, c’est en effet entre 5 et 7 ans que la courbe d’évolution de la masse grasse chez l’enfant remonte. On parle de rebond d’adiposité ; plus ce rebond est précoce, plus le risque de devenir obèse à l’âge adulte apparaît élevé.
L’autre période à risque est l’adolescence. De plus, les adolescents physiquement actifs seront moins susceptibles de consommer certaines drogues telles que l’alcool et le tabac.
Dès la prime enfance, les ateliers d’éveil à l’activité physique tel que le « baby gym » ou le « bébé nageur » sont vivement recommandés pour contribuer au développement des capacités physiques et psychomotrices. Ils offrent une diversité d’exercices élémentaires mettant l’enfant dans des situations d’apprentissage tout en apportant joie et divertissement.
Ensuite, les activités physiques sous forme de jeux de ballons, roller, piscine, skateboard, corde à sauter, etc. seront à privilégier. Il est en effet important que l’enfant ou l’adolescent prenne du plaisir dans ses loisirs « actifs » pour qu’il les pratique régulièrement.
La variété et la polyvalence de ces activités sont également souhaitables pour un développement harmonieux de ses capacités physiques.
N’hésitez pas à montrer le bon exemple en vous montrant actif vous-même. Organisez des promenades à vélo, des sorties à la piscine ou des randonnées en famille.
Selon son âge, faites participer l’enfant ou l’adolescent aux tâches ménagères (faire son lit, mettre la table, etc.), initiez-le au jardinage ou au bricolage. Sachez qu’un enfant actif devient bien souvent un adulte actif.
Pour l’adulte
Les obligations de la vie quotidienne réduisent bien souvent le temps que nous pouvons consacrer à la pratique du sport.
Et si nous n’agissons pas, avec les années, les muscles « s’envolent » laissant le champ libre à la graisse, nous nous essoufflons plus vite et nous perdons de la souplesse.
Dès 30 ans, il est vivement conseillé d’introduire un peu d’activité physique dans son quotidien. De petits changements dans ses habitudes peuvent améliorer considérablement notre forme et la conserver (lire « les bienfaits de l’activité physique sur la santé »).
Pour les seniors
Il n’y pas d’âge pour commencer ! Une étude suédoise menée sur 2 205 hommes pendant 35 ans révèle que la pratique, même tardive (après 50 ans), d’une activité physique régulière permettrait d’augmenter l’espérance de vie.
L’activité physique nous permet en outre de vivre plus longtemps dans de bonnes conditions, en conservant de bonnes facultés physiques et psychomotrices, en facilitant les activités quotidiennes de base et en diminuant les risques de chutes ainsi que leurs conséquences, d’autant plus qu’elle diminue les risques d’ostéoporose.
Rester actif ou le devenir permet donc de prolonger sensiblement sa bonne santé et son autonomie.
Pour les personnes handicapées
Les tensions physiques et mentales inhérentes à une incapacité peuvent être soulagées par une activité physique adaptée.
Les jeux paralympiques (pour les handicapés physiques) et le mouvement des special olympics (pour les handicapés mentaux) symbolisent parfaitement la volonté des personnes handicapées de s’épanouir, et d’en tirer des bénéfices à la fois physiques, mentaux, sociaux et spirituels.
Le choix d’une activité physique adaptée au handicap réduit le stress, redonne de l’énergie, aide à faire face aux défis de la vie quotidienne, et peut dans certains cas soulager les douleurs et prévenir la récidive de certaines incapacités.