Alimentation et forme
« L’alimentation est notre première médecine. » Hippocrate, 400 av. J.-C.
Il ne vous viendrait pas à l’idée d’utiliser votre voiture sans essence dans le réservoir. Vous n’y mettrez pas non plus du gasoil (diesel), si son moteur fonctionne à l’essence. Eh bien, considérez votre organisme comme s’il était votre voiture !Vous devez faire le plein régulièrement (repas) pour que votre moteur (organisme) fonctionne correctement.
Le « carburant » de votre organisme est constitué de macronutriments et de micronutriments.
- Les macronutriments sont l’eau, les glucides (sucres), les protides (protéines), les lipides (graisses) et les fibres alimentaires.
- Les micronutriments sont les minéraux, les oligo-éléments, les vitamines.
La qualité de votre carburant, autrement dit votre alimentation, a un impact direct sur notre santé, mais aussi sur notre état de forme.
L’alimentation peut être facteur de risque ou, au contraire, de prévention pour les maladies cardio-vasculaires, certains cancers (par exemple celui du colon si l’on ne consomme pas assez de fibres alimentaires), le diabète, l’ostéoporose, l’obésité ou même le surpoids, avec leur lot de conséquences nocives (douleurs articulaires, maux de dos, fatigue chronique, hypertension, essoufflement…), le vieillissement prématuré des cellules musculaires, nerveuses et tissulaires (os et peau).
« Si les médecins de demain ne sont pas nutritionnistes, alors les nutritionnistes seront les médecins de demain. » Thomas Edison (1847 – 1931)
L’alimentation détermine donc votre état physique.
- Votre poids ;
- Vos capacités « mécaniques » et énergétiques (« carburants » pour les muscles et le cerveau) ;
- L’entretien de vos tissus (peau, muscles, os, tendons, ligaments…), de vos organes et de votre système circulatoire (veines, artères, vaisseaux) ;
- Le bon fonctionnement de votre système immunitaire.
Mais elle joue un rôle également pour votre état psychique ! Les effets « anti-déprime » de certains aliments ne sont plus à démontrer, que ce soit pour le plaisir qu’ils procurent ou pour les macro et micronutriments qu’ils contiennent.
Ainsi, le chocolat, sous toutes ses formes (glaces, gâteaux, tablettes), est une source de magnésium et de substances proches des amphétamines (la tyramine et la phényléthylamine), qui augmente les effets de la dopamine (hormone impliquée dans les mécanismes du plaisir) et favorise la sécrétion de sérotonine (hormone anti-stress).
De même, la consommation de poissons gras (saumon, thon, sardines, harengs), grâce à leur richesse en oméga 3 (acides gras essentiels), agit non seulement contre les risques de maladies cardiovasculaires et de la maladie d’Alzheimer, mais maintient l’équilibre émotionnel en luttant contre l’anxiété et le stress.
Et ne négligeons pas tous les aliments « coup de cœur », propres à chacun, qui, en satisfaisant simplement nos papilles, engendrent une sécrétion d’endorphines, hormones euphorisantes et antistress.
A l’inverse, certaines carences dues à un régime alimentaire déséquilibré ou trop restrictif engendrent souvent des frustrations et une irritabilité exacerbée.
Car bien souvent, si vous avez « l’estomac dans les talons », vous risquez d’avoir « le moral dans les chaussettes » !